Joseph Marie TOUZE

– Né le 19 janvier 1880 à 20h à Kersaudy – St Gilles Vieux Marché,
une heure après sa sœur jumelle, Marie Mathurine TOUZé, née le 19 janvier 1880 à 19h.
– Fils de Joseph Marie TOUZé et Marie Perrine LE PUIL, demeurant à « Kersaudy ».

– Marié le 18 janvier 1912 à Mûr de Bretagne avec Marie Louise QUERO et demeureront à Kersaudy.
ils auront deux enfants :
– Joseph Marie TOUZé né le 14 novembre 1912 à Kersaudy -St Gilles Vieux Marché. « pupille de la nation »
– Suzanne Marie Joséphine  TOUZé née le 7 février 1918 à Kersaudy – St Gilles Vieux Marché. « pupille de la nation »

– Décédé le 6 novembre 1918 à l’hôpital de Zeïtenlick – Grèce, d’une bronco-pneumonie contractée en service.
Son corps repose dans la nécropole de Zeïtenlick à Thessalonique.
+ d’infos : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-cimetiere-militaire-francais-de-zeitenlick-salonique-thessalonique

 

J TOUZE Soldat Joseph TOUZE

Extrait du livre « La commune de St Gilles-Vieux-Marché, Au Champ d’Honneur 1914-18 », écrit par la Comtesse de KERANFLEC’H, édité en 1920 :

« Joseph Touzé devait être la dernière victime de la guerre dont la commune de Saint-Gilles eut à déplorer la perte, et la date de l’armistice (11 novembre) si rapprochée de celle de sa mort, rend plus poignante encore cette fin prématurée. Né le 19 janvier 1880, il fut d’abord versé au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale et combattit avec ce corps d’élite en Champagne et en Argonne. Il passe ensuite au 115e Régiment d’Infanterie Territoriale et demeure quelques mois dans ce poste moins exposé. Mais, le 19 février 1916, Joseph Touzé est désigné pour l’armée d’Orient et part pour Salonique. Tout va bien d’abord, le brave soldat supporte sans trop de fatigue le climat éprouvant de la Turquie d’Europe, il semble qu’il n’a plus qu’à attendre avec patience le retour au pays. Hélas ! la mort le guettait sous ce ciel oriental, si différent du nôtre. A la fin d’octobre, Joseph Touzé entrait à l’hôpital de Zeitenlik et il y mourait le 6 novembre 1918 des suites d’une broncho-pneumonie, sans avoir eu, depuis deux longues années, la consolation d’embrasser sa femme et ses enfants.

Les détails suivants furent donnés à sa famille par l’aumônier de l’hôpital :

Ce pauvre Soldat est bien mort dans l’hôpital que je desservais en novembre 1918, à l’hôpital. Je l’ai assisté à ses derniers instants, les notes que j’ai prises en témoignent. Je l’ai confessé et administré, puis en l’embrassant, je lui ai dit : « Je t’embrasse au nom de ta pauvre famille, si éloignée de toi. Le corps de ce soldat, enfermé dans un cercueil, repose au cimetière de Zeitenlik dont j’ai la direction. Sa tombe se trouve à la 128e rangée sous le n° 4719 au coin Nord-Ouest du cimetière, à la 4eme place avant la fin de la rangée. »

 

J TOUZE Fiche

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